Dienstag, 27. Dezember 2016

Ce que nous pouvons apprendre de modèles surdoués. Ou: Comment un vieux roi peut nous motiver encore aujourd'hui





Lilli Cremer-Altgeld

Mon examen réussi, je me mis rapidement à l'ouvrage comme directrice de séminaires. Quelques mois auparavant j'avais été membre d'une équipe  qui interwiewait "l'élite*)" allemande pour une université allemande. C'est là que j'appris comment et pourquoi les personnes atteignent leurs objectifs comme prévu. J'intégrai maintenant ces informations dans mes séminaires.

D'une certaine manière je me réjouissais de diriger ces seminaires. Mon idée: les participants des séminaires seraient hautement satisfaits d'apprendre de première main comment agir pour réussir et avoir du succès. À quels rouages tourner - ce qu'il valait mieux ne pas faire - et ce qui était important pour atteindre l'objectif souhaité.

Je pensais: les participants se mettront bien vite à l'ouvrage et sonderont à quoi pourrait ressembler leur chemin personnel vers le succès. Et ils commenceront eux aussi à se rejouir de ce qui les attend.

Je fus sans aucun doute trés naïve.

Car quel en fut l'écho?

Peu jusqu'à pas d'intérêt pour la réussite personnelle.

Comment pouvait-il en être ainsi?

Ma première pensée: C'est peut-être à cause de moi?

Je dois tout simplement encore mieux communiquer ces "secrets du succès, de la réussite"!

Pour cela le contrat d'un groupe américain vint bien à propos: j'avais la tâche d'interroger les employés sur le sujet "succès et réussite".

Aprés avoir terminé cette étude j'étais tout-à-fait certaine: les gens ont peur de ce que nous appelons succès et réussite.

Peur du succès qu'ils veulent tous (?) à tout prix?

Peur de la réussite personnelle? Voire donc peur de la réalisation des souhaits et des rêves personnels?

Certes, il y avait bien là ces meneurs, ces animaux de tête, qui pouvaient d'une certaine manière s'imaginer d'être heureux. Il existait pour eux ce tableau: "Mon objectif, c'est d'avoir une villa au bord du Lac Tegern, de pouvoir laisser promener mon regard sur la vallée à partir de ma terrasse et de prendre plaisir à ma Ferrari (qu'elle soit noire ou rouge, peu importe). Je serai alors coach et écrirai des livres."

Pourquoi coach?

Je suis moi-même coach, maintenant depuis plus de vingt ans. Une belle profession. Ce n'est par contre pas une profession qui tombe sous les impôts sur les diverstissement.

Non. Pas un seul d'entre eux ne devint coach. Pas de villa, pas de Lac Tegern, pas de Ferrari. Et, parmi les personnes que j'avais interrogées, il s'agissait là déjà de celle avec le plus grand succès dans la vie.

Les autres membres de cette étude avouèrent sans ambages: J'AI PEUR!!

Peur de ne pas être à la hauteur de la tâche. Peur de ne pas reconnaître le chemin. Peur de perdre les contacts sociaux. Peur des envies et de la jalousie des autres. Peur de soi-même.

On peut vaincre la peur. Mais les gens avaient peur de cela aussi.

Je reçus une deuxième chance, celle de pouvoir travailler à une étude sur l'élite. Cette fois-ci j'eu même la possibilité de lire toutes les interviews. Et je remarquai qu'il y avait une différence entre ce que "l'élite" raconte à la presse - et ce que peuvent apprendre les scientifiques. J'appris que la peur règnait aussi chez ces personnes. Mais j'appris aussi qu'il existait des réseaux. Des réseaux de véritables amitiés qu'elles avaient noués avec art et endurance. J'appris finalement que c'était ces réseaux qui les recueillaient à chaque fois qu'une grosse tempête s'annonçait.

Ces personnes n'en voyaient pas moins de toutes les couleurs dans leur vie que d'autres personnes aussi. Mais elles avaient le réseau qui les recueillait. Ces gens avaient investi beaucoup de temps, d'amour et d'estime dans ce réseau. Non pas avec calcul, non pas avec stratégie - bien que peut-être que si - mais avant tout, parce que c'était le véritable souhait de cette élite, de voir et de cultiver le bon côté de l'homme... c'est pour cela qu'elle nouait toujours et toujours ces réseaux.

Avec leur culture d'encouragement et de revendiquation, ces réseaux étaient très demandés, ne réussissaient-ils pas à établir un clima de bienveillance et  de bienvenue. Bien qu'il ne sagissait pas d'un club secret et bien qu'ils ne semblaient pas y exister de statuts, tout le monde voulait en faire partie aussitôt en avoir entendu parler. Le principe de ces réseaux était très simple: c'était une association de valeurs morales identiques où l'on vivait la solidarité, le respect, l'estime, la coopération et le fait d'être là les uns pour les autres.

Le sentiment de respect et de bienveillance mutuels s'avérait avoir un effet contagieux. Ainsi que l'engagement de voir en l'autre ses bons côtés et de parler en termes élogieux des ses dons. Pour le cas où ces personnes devaient critiquer, elles le faisaient certes d'une façon appropriée, mais encore avec charme, sans être blessantes. Elles ne penseraient sans doutes en aucun moment à se rendre  plus importantes au détriment des autres. Pour la plupart elles semblaient avoir une attitude courageuse et une vue optimiste sur le monde. Et de prendre leur père, leur mère ou d'autres membres de la famille comme modèles pour trouver la force nécessaire pour venir à bout des défits à relever. Mais aussi des philosophes, des poêtes, des musiciens, des inventeurs ou des explorateurs, et particulièrement souvent, des politiciens servaient d'idéaux à suivre. C'étaient rarement des femmes. Les femmes exceptionnelles qui ont été choisies comme modèles, étaient la tsarine russe, ainsi que Elisabeth I, la Reine d'Angleterre.

Le président d'une grande association m'expliqua qu'il se positionnait au bout de chaque jour devant le tableau de son idéal et lui demandait s'il était satifsait de lui. Parfois ces conversations muettes ne duraient que quelques instants. D'autres fois il prenait place à proximité et cherchait à élucider ce qu'il pensait avoir entendu ou ressenti. C'est avec fierté qu'il me montra son idéal: Frédéric II, donc Frédéric le Grand, appelé aussi "der Alte Fritz".

Un politicien est entouré d'innombrables photographies dans son cabinet de travail, qui le montrent avec des personnalités, qui l'ont accompagné un bout de son chemin, des compagnons de route. Dans des moments de doutes, d'incertitude ou d'une faiblesse passagère, il regarde à la ronde et réfléchit à ce que l'une ou l'autre des personnes sur ces photos feraient bien à sa place. Ce politicien pense se sentir plus fort et plus sûr après ces moments de recueil et d'entretiens mentaux.

Le politicien le plus connu avec lequel j'ai parlé avait des idéaux absolument différents: ses voisins. Tous ses voisins. Il dit: si un jour je me retire de la politique , je voudrais que chacun de mes voisins veuille encore me saluer avec plaisir. C'est pourquoi il réfléchit toujours et toujours sur son travail et se demande s'il recevrait encore la bienveillance de ses voisins.

Ces personnes qui se trouvent à la tête de notre société mentionnent bien souvent une pensée, un dicton de Goethe. Elles remarquent également être influencées par l'idéologie de Goethe. Et que c'est justement ce dicton qui a imprégné leur vie: "Noble soit l'homme, serviable et bon".

Peut-on maintenant résumer cela dans la simple formule: Qui est bon (envers soi et) envers les autres personnes - sera recompensé par la vie? Chez les "élites" qui ont été interrogées ici, j'ai pu noté cette tendance.

Il existait toutefois d'autres raisons à côté des "réseaux" (de VÉRITABLES AMITIÉS!), des idéaux, des modèles et l'estime mutuelle.

Celà dépendait avant tout de la façon dont on se voyait soi-même, et aussi de la façon dont on se developpait. Il est clair pour tout le monde que chaque (!) être humain a des dons particuliers. Qu'il faut les découvrir, également.

Il existait ces réflexions que l'on a aussi attribuées à Goethe: "Nos souhaits et nos voeux sont les pressentiments des compétences qui reposent en nous, les signes avant-coureurs de ce que nous sommes capables de devenir. Ce dont nous sommes capables et ce que nous voulons, notre imagination se le représente an dehors de nous et dans le futur. Nous ressentons une nostalgie de ce que nous possédons déjà en nous. Et c'est ainsi qu'une imagination passionnée transforme notre  potentiel véritable en la réalité de nos rêves."

Tous les participants étaient certes conscients qu'il ne s'agissait pas uniquement de se représenter l'avenir de ses rêves, mais qu'il fallait élaborer cet avenir avec du travail, de la discipline et de la concentration. Et ils ont tous accepté cette condition sine-qua-non pour eux.

Je ai remarqué encore une autre chose. Toutes ces personnes avaient en commun une affinité plus ou moins grande pour Marc Aurèle. Ou pour l'un des autres philosophes de la Stoa. Ce n'est pas pour rien que la Stoa est considérée comme le guide des élites dans la région anglo-saxonne. Ce n'est pas pour rien que l'on dit que cette philosophie mène au bonheur. On le soupçonne déjà lorque l'on lit le dicton de Marc Aurèle: "Être heureux signifie avoir bon caractère" (Introspection VII).

Quand les gens ne réussissent pas dans leur vie, c'est vouvent dû au fait qu'ils ont des peurs, des craintes. Peur d'un avenir incertain. Peur d'autres personnes. Peur d'eux mêmes. Et aussi, qu'ils ont l'impression d'être dominés par ces craintes et que rien ne peut y changer quoi que ce soit.

Toutes les personnes ont des craintes. Les unes sont prises au piège de ces craintes - les autres cherchent et trouvent une issue, et vainquent la peur.

Il est donc question de s'exposer à cette peur.

Ce que beaucoup de personnes ne connaissent que peu: On peut de nos jours vaincre la peur sans thérapie et sans coaching. Celui qui se concentre sur un avenir sans crainte, aura ses oreilles et ses yeux bien ouverts - et reconnaîtra ainsi ce qui lui est serviable pour le moment. Cela exige du courage de se dire: j'ai peur, mais je vais lutter et vaincre cette peur. Car: je suis digne de le faire. Et je vais me le promettre!

Celui qui peut se libérer de sa peur, sera libre de découvrir son objectif et son chemin. Cela ne se fera peut-être pas du jour au lendemain. Mais cela se fera.

J'ai bien souvent vu que des personnes qui s'étaient déjà abandonnées, retrouvaient leur chemin dans la vie. Des personnes très malades. Des personnes issues d'une famille désolante. Des personnes qui n'ont pas été encouragées mais dont on avait abusé. Des personnes qui ne sont pas nées du bon côté de la vie.

J'ai vu que chacun pouvait retrouver le côté ensoleillé de la vie. J'ai connu une femme handicapée qui avait déjà été abandonnée par ses deux médecins - j'ai parlé personnellement avec chacun d'eux; l'un m'a dit qu'elle ne survivrait peut-être même plus la nuit - et deux jours plus tard elle se retrouvait dans un avion à destination des vacances. Et quelques semaines plus tard elle pouvait à nouveau marcher à l'aide d'une canne. Plus tard encore, même sans cette canne. Lorsque j'eu notion qu'une médecin de l'hôpital où il se trouvait, avait "abandonné" mon père: "Votre père peut mourir d'un moment `l'autre", je ai commencé à lutter. Mon père survit - et grâce à une homéopathe il vécut encore 7 ans, tout-à-fait bien, heureux et plein d'entrain. Il est important de garder oreilles, yeux et coeur ouverts et de développer la force de croire à des visions et des objectifs - peu importe de ce qu'en disent les autres.

Je suis persuadée que chacun vaut la peine de trouver ce soleil, cette force en lui. Le premier pas: estimez-vous vous-même! Celui qui s'estime soi-même, sera estimé par les autres. Celui qui s'aime soi-même, sera aimé par les autres également. Suivre son intuition est le pas suivant.

Il est bon, sans doute, d'avoir de la patience. Zèle et discipline sont des caractéristiques utiles également. Mais avant tout: cherchez le véritable objectif avec beaucoup d'amour et écoutez les signes du coeur et de l'intuition. Recueillez-vous et faites une pause aussi. Peut-être reculerez-vous même d'un pas et retrouverez-vous le calme. Réfléchissez encore une fois à l'objectif et au chemin à suivre et ressentez: qu'est-ce qui me motive? Quelle est la vision qui met vraiment le feu à mon coeur et fait brûler mes oreilles? Puis lâchez le tout et laissez les choses se faire. Laissez les choses se faire, afin que le chemin à suivre se dessine tout seul, sans pression et tout simplement. Et bien souvent cela se passera comme sur des roulettes.

Je croise les doigts!

(c) Lilli Cremer-Altgeld, 2016

*) Personnes qui sont considérées comme des modèles dans notre société vu leurs performances: des personnes choisies par l'université dans les domaines des sciences, des recherches, des technologies, des arts, de la politique, de l'économie, des médias, des sports. Pourquoi vois-je en ces personnes des personnes surdouées? Il va de soi qu'elles n'ont pas commencé par me montrer leur carte de membre du club des surdoués, MENSA. Mais elles m'ont toutes raconté leur vie. Et c'est ainsi que j'ai pu reconnaître de très grandes ressemblances avec les attitudes et les comportements des surdoués, comme par exemple l'encouragement et le support par certaines organisations, pour lesquelles il faut disposer d'un certain QI pour en devenir membre, ou comme le cas de celui qui a fait son doctorat en physique avec le degré "summe cum laude", ou comme cette femme qui parlait huit langues.

Traduit de l'allemand par André Leyens.

Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de

Montag, 26. Dezember 2016

Was wir von hochbegabten Vorbildern lernen können. Oder: Wie ein alter König uns heute noch motivieren kann


Lilli Cremer-Altgeld

Die Prüfung bestanden, ging ich als Seminarleiterin frisch ans Werk. Monate zuvor war ich Mitglied in einem Team, das für eine deutsche Universität „die Elite*)“ Deutschlands interviewte. Hier erfuhr ich, wie und warum Menschen erreichen, was sie sich vorgenommen hatten. Diese Informationen band ich nun in meine Seminare ein.

Ich hatte eine gewisse Vor-Freude. Denn ich dachte: 
Die Seminarteilnehmer*innen  werden erfreut sein, wenn sie aus erster Hand erfahren, wie das so geht mit dem Erfolg. An welchen Rädchen man drehen muss – was man besser lassen sollte – und worauf es ankommt, dass der Mensch schafft, was er sich wünscht.

Ich dachte: Die Menschen machen sich nun bald ans Werk und loten aus, wie für sie selbst so ein Erfolgsweg aussehen könnte. Und fangen auch an, eine Vor-Freude zu empfinden.

Da war ich wohl sehr naiv.
Denn wie war die Resonanz?
Wenig bis kaum Interesse an dem eigenen Erfolg.
Wie konnte das sein?

Vielleicht liegt es ja an mir,  dachte ich.

Ich muss diese „Erfolgsgeheimnisse“ einfach besser rüberbringen!
Dabei kam mir der Auftrag eines amerikanischen Konzerns sehr gelegen: Ich hatte die Aufgabe, eine Mitarbeiterbefragung zum Thema „Erfolg“ durchzuführen.

Nach dieser Studie wusste ich genau: Die Menschen hatten Angst vor dem, was wir Erfolg nennen.

Angst vor dem Erfolg, den doch alle (?) so heiss ersehnen?
Angst vor dem eigenen Erfolg? D.h. Angst vor der Erfüllung der eigenen Wünsche?

Gewiss, es gab da diese Alphatiere, die sich vorstellen konnten in einer gewissen Metapher glücklich zu werden. Es war dieses Bild: „Mein Ziel ist es, am Tegernsee eine Villa zu haben, den Blick von meiner Terrasse über das Tal schweifen zu lassen und mich an meinem Ferrari (wahlweise in Schwarz oder Feuerrot) zu erfreuen. Ich bin dann Coach und schreibe Bücher.“
Warum Coach?

Ich bin nun selbst Coach seit mehr als 20 Jahren. Ein schöner Beruf. Jedoch keiner, der unter das Vergnügungssteuergesetz fällt. 

Nein. Keiner von ihnen wurde Coach. Keine Villa, kein Tegernsee, kein Ferrari. Und das waren schon die Erfolgreichsten, die ich befragt habe. 
Die anderen Mitglieder der Studie gaben unumwunden zu: ICH HABE ANGST!
Angst, der Aufgabe nicht gewachsen zu sein. Angst, den Weg nicht zu erkennen. Angst, den sozialen Kreis zu verlieren. Angst vor Neid und Missgunst der anderen. Angst vor sich selbst.

Angst kann man überwinden. Aber auch davor hatten die Menschen Angst.
Ich bekam eine zweite Chance, an einer Elitestudie  zu arbeiten. Diesmal hatte ich sogar die Möglichkeit, alle Interviews zu lesen. Mir fiel auf, dass es noch etwas anderes ist, was „die Elite“ der Presse erzählt – und was die Wissenschaftler*innen erfahren durften.  Ich erfuhr, dass es auch bei diesen Menschen Angst gab. Aber, dass es Netze gab. Netze aus echten Freundschaften, die sie lange und kunstvoll geknüpft hatten. Und die sie immer wieder auffingen, wenn denn mal der grosse Sturm aufkam.

Diese Menschen wurden nicht weniger gebeutelt vom Leben als alle anderen Menschen auch. Aber sie hatten das Netz, das sie auffing. Sie hatten viel Zeit, Liebe und Wertschätzung in dieses Netz investiert. Nicht berechnend, nicht strategisch – obwohl vielleicht auch – aber vor allem, weil es dieser Elite ein echtes Anliegen war, das Gute im Menschen zu sehen und zu kultivieren, bauten sie immer wieder diese Netze.

Da es ihnen gelang, ein Klima des Wohlwollens und des Willkommens aufzubauen und zu halten, waren diese Netze mit ihrer Kultur des Förderns und Forderns sehr gefragt. Obwohl es kein geheimer Klub war und es keine Statuten zu geben schien, wollte man einfach dabei sein, sobald man davon hörte. Im Grunde genommen war es einfach: es war eine Wertegemeinschaft, in der Solidarität, Respekt, Achtung, Miteinander & Füreinander gelebt wurde.

Das Gefühl der Achtung und des Wohlwollens wirkte ansteckend, auch das Engagement in dem anderen Menschen das Gute zu sehen und Begabungen lobend zu erwähnen. Wenn diese Menschen kritisierten, taten sie es zwar angemessen aber immer noch mit Charme, ohne verletzend zu sein. Sich auf Kosten anderer Menschen grösser zu machen, käme ihnen wohl kaum in den Sinn. Zumeist schienen sie guten Mutes und optimistisch in die Welt zu blicken und sich über Vor-Bilder die Kraft für die Bewältigung ihrer Herausforderungen zu holen. Vor-Bilder waren dabei der Vater, die Mutter oder andere Familienmitglieder. Aber auch Philosophen, Dichter, Musiker, Erfinder oder Entdecker, besonders oft: Politiker. Selten waren es Frauen. Die herausragenden Frauen, die als Vorbilder gewählt wurden, waren die russische Zarin sowie Elizabeth I., Königin von England.

Der Präsident eines grossen Verbandes erklärte mir, dass er sich am Ende eines jeden Tages vor das Gemälde seines Vorbildes stellt und ihn fragt, ob er mit ihm zufrieden sei. Manchmal sind die stummen Gespräche nur wenige Augenblicke. Manchmal setzt er sich noch auf einen Stuhl in der Nähe und spürt dem nach, was er glaubt, gehört oder gefühlt zu haben. Stolz zeigt er mir sein Vorbild: Es ist Friedrich II., also Friedrich der Große, auch der Alte Fritz genannt.

Ein Politiker ist in seinem Arbeitszimmer umgeben von zig Fotos, die ihn mit Persönlichkeiten zeigen, die ein Stück des Weges mit ihm gegangen sind, Weggefährten. In Augenblicken des Zweifels, der Unsicherheit oder auch einer momentanen Schwäche, schaut er in die Runde und überlegt, was der eine oder andere Mensch da auf den Fotos wohl an seiner Stelle tun würde. Dieser Politiker meint, sich nach diesen Augenblicken des Innehaltens und der Gedankengespräche stärker zu fühlen und sicherer zu sein.

Der bekannteste Politiker mit dem ich gesprochen habe, hat ganz andere Vorbilder: Es sind seine Nachbarn. Alle seine Nachbarn. Er sagt: Wenn ich mal aus der Politik ausscheide, dann möchte ich, dass mich jeder meiner Nachbarn noch immer fröhlich grüssen mag. Und so reflektiert er immer wieder seine Arbeit und fragt sich, ob er wohl noch das Wohlwollen seiner Nachbarn hat.
Diese Menschen an der Spitze der Gesellschaft erwähnen oft einen Gedanken, einen Spruch von Goethe. Auch, dass sie von dem Gedankengut Goethes beeinflusst sind. Und gerade dieser Spruch auch ihr Leben durchwirkt: „Edel sei der Mensch, hilfreich und gut“.

Kann man das auf die einfache Formel bringen: Wer gut (zu sich) und den anderen Menschen ist – wird vom Leben belohnt?  Bei den „Eliten“, die hier befragt wurden, zeigte sich hier ein Trend ab.
Jedoch gab es neben  „Netzen“ (ECHTE FREUNDE!), Vorbildern und Wertschätzung  weitere Ursachen.

Vor allem hatte es etwas damit zu tun, wie man sich selbst sah und sich auch selbst entwickelte. Das jeder (!) Mensch besondere Begabungen hat, ist allen klar. Das diese gefunden werden müssen – auch.

Es gab da diese Gedanken, die ebenfalls Goethe zugeschrieben werden: „Unsere Wünsche sind Vorgefühle der Fähigkeiten, die in uns liegen, Vorboten desjenigen, was wir zu leisten imstande sein werden. Was wir können und möchten, stellt sich unserer Einbildungskraft außer uns und in der Zukunft dar; wir fühlen eine Sehnsucht nach dem, was wir schon im Stillen besitzen. So verwandelt ein leidenschaftliches Vorausgreifen das wahrhaft Mögliche in ein erträumtes Wirkliches.“

Dass es nicht nur darum geht, die Zukunft „zu erträumen“, sondern dass diese Zukunft mit Arbeit, Disziplin und Konzentration verbunden ist, ist allen Beteiligten bewusst. Und das haben alle Beteiligte auch bedingungslos für sich selbst akzeptiert.

Noch etwas fiel mir auf. Diese Menschen hatten alle – mehr oder weniger – eine Affinität zu Mark Aurel. Oder zu einem der anderen Philosophen der Stoa. Nicht umsonst gilt die Stoa als der Wegweiser der Elite im angelsächsischen Raum.  Nicht umsonst  heisst es, gerade diese Philosophie führt zum Glück. Gedanken von Mark Aurel wie "Glücklich sein heißt einen guten Charakter haben“ (Selbstbetrachtungen VII) lassen dies erahnen.

Wenn Menschen nicht erfolgreich sind, hat es oft damit zu tun, dass sie Ängste haben. Angst vor einer ungewissen Zukunft.  Angst vor anderen Menschen. Angst vor sich selbst. Und, dass sie den Eindruck haben, von diesen Ängsten dominiert zu werden und dass sich daran nie etwas ändern kann.
Ängste haben alle Menschen. Die einen sind gefangen in dieser Angst – die anderen suchen und finden den Ausweg, die Überwindung der Angst.      
Es geht deshalb darum, sich dieser Angst zu stellen.

Was vielen Menschen weniger bekannt ist: Ängste kann man inzwischen auch ohne Therapie und Coaching überwinden. Wer seine Konzentration auf eine angstfreie Zukunft einstellt, wird seine Augen und Ohren weit offen haben – und so erkennen, was gerade für ihn hilfreich ist. Es gehört Mut dazu, zu sagen: Ich habe Angst, aber ich werde kämpfen und diese Angst überwinden. Denn: Das bin ich mir wert. Und das werde ich mir jetzt versprechen!

Wer sich von der Angst befreien kann – wird frei sein, sein Ziel und seinen Weg zu erkennen. Es geht vielleicht nicht von heute auf morgen. Aber es geht.
Ich habe immer wieder erlebt, dass Menschen die sich selbst schon aufgegeben haben, zu ihrem wahren Leben fanden. Menschen, die sehr krank waren. Menschen, die aus einem traurigen Elternhaus kamen. Menschen, die nicht gefördert, sondern missbraucht wurden. Menschen, die nicht auf der Sonnenseite des Lebens geboren und aufgewachsen sind.


Ich habe erlebt, dass jeder die Sonnenseite des Lebens finden kann. Ich habe erlebt, dass eine geh-behinderte Frau von ihren beiden Ärzten schon aufgegeben wurde – ich habe mit beiden Ärzten persönlich gesprochen – einer sagte mir: Vielleicht wird sie nicht mal mehr diese Nacht überleben – zwei Tage später sass sie im Flieger und fuhr in den Urlaub. Und Wochen später konnte sie mit einem Stock wieder gehen. Später sogar ohne diesen Stock. Als ich hörte, dass eine Ärztin im Krankenhaus meinen Vater „aufgegeben hatte“: „Ihr Vater kann jeden Moment sterben“, begann ich zu kämpfen. Er überlebte – und lebte mit Hilfe einer Heilpraktikerin noch sieben Jahre gut, froh und munter. Es ist wichtig, Ohren, Augen und das Herz offen zu halten und die Kraft zu entwickeln, an Visionen und Ziele zu glauben – ganz gleich, was andere dazu sagen.

Ich bin sicher, dass jeder Mensch Wert ist, diese Sonne, diese Kraft in sich  zu finden. Es fängt so an: Wer sich selbst wertschätzt – wird auch von anderen wertgeschätzt. Wer sich selbst mag – den mögen auch die anderen Menschen. Folge Deiner Intuition – ist der nächste Schritt.

Es ist gut, Geduld im Gepäck zu haben, Fleiss und Disziplin können hilfreich sein. Vor allem: Mit Liebe das richtige Ziel aussuchen und auf das Herz und den Bauch hören. Auch mal innehalten. Vielleicht einen Schritt zurücktreten und zur Ruhe kommen. Ziel und Weg noch einmal unter die Lupe nehmen und spüren: Was motiviert mich? Bei welcher Vision beginnt mein Herz zu glühen an und meine Ohren werden feuerrot? Dann loslassen und es geschehen lassen. Geschehen lassen, dass der Weg unverkrampft sichtbar und leicht wird. Und dann geht es oft fast wie von selbst.

Ich drücke die Daumen!

© Lilli Cremer-Altgeld, 2016
        
*) Menschen, die aufgrund ihrer Leistungen in unserer Gesellschaft als vorbildlich gelten:  Von der Universität ausgesuchte Menschen aus den Bereichen der Wissenschaften, Forschungen, Technologien, Kunst, Politik, Wirtschaft, Medien, des Sports. Warum sehe ich diese  Menschen als hochbegabt an? Selbstredend haben sie mir nicht als erstes ihren Ausweis des Hochbegabten-Clubs MENSA auf den Tisch gelegt. Aber alle erzählten mir ihre Vita. Und so konnte ich erkennen, wo grössere Ähnlichkeiten zu den Einstellungen und Verhaltensweisen der Hochbegabten erkennbar waren, wie etwa die Förderung durch bestimmte Organisationen, die ihre Aufnahme von einem IQ-Test abhängig machen oder etwa wenn jemand mit  „summa cum laude“ seinen Doktor in Physik gemacht hat oder diese Frau, die acht Sprachen spricht.


Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de

Dienstag, 20. Dezember 2016

Natürliche Wirkstoffe im Einsatz gegen Malaria und andere armutsbedingte Krankheiten


BMBF und DZIF fördern modernste Produktionsverfahren für mikrobielle Wirkstoffkandidaten gegen armutsbedingte Infektionskrankheiten am HZI

20.12.2016
Arzneimittel gegen Malaria, Tuberkulose, HIV und andere Infektionskrankheiten werden nach wie vor besonders in ärmeren Ländern dringend benötigt. Fast 430.000 Menschen sind im vergangenen Jahr Schätzungen zufolge allein an Malaria gestorben. Das geht aus dem neuen Malaria-Report der Weltgesundheitsorganisation (WHO) hervor. Diese lebensnotwendigen Medikamente stehen jedoch nicht im Fokus der Pharmaindustrie. Damit die Entwicklung möglicher neuer Wirkstoffe trotzdem vorangetrieben wird, versuchen Forscher des Helmholtz-Zentrums für Infektionsforschung (HZI) in Braunschweig im Rahmen des neuen Forschungsprojekts „AntiMalariaDrug: Biotechnologische Produktion neuer natürlicher Wirkstoffe zum Einsatz gegen Malaria und andere armutsbedingte Krankheiten“ mögliche Wirkstoffkandidaten zu finden und weiterzuentwickeln. Das Bundesministerium für Bildung und Forschung (BMBF) förderte das Projekt mit 780.000 Euro im Rahmen seines Förderkonzepts „Globale Gesundheit im Mittelpunkt der Forschung“  zu vernachlässigten und armutsassoziierten Krankheiten. Zudem wurden über das Deutsche Zentrum für Infektionsforschung (DZIF) mehrere Bioreaktoren am HZI in Braunschweig für das Projekt mit einer Fördersumme von 325.000 Euro finanziert. Ziel der Förderung war es, umfangreiche Kapazitäten für die nachhaltige biotechnologische Produktion präklinischer Entwicklungskandidaten aus mikrobiellen Naturstoffen zu schaffen.
Produktionsplattformen_für_mikrobielle_Wirkstoffkandidaten.jpg
© HZI/János KrügerModerne Produktionsplattform für mikrobielle Wirkstoffkandidaten gegen armutsbedingte Infektionskrankheiten wie Malaria oder Tuberkulose.
Armut begünstigt das Auftreten von Krankheiten, ganz besonders das von Infektionskrankheiten. Rund drei Milliarden Menschen – das ist beinahe die Hälfte der Weltbevölkerung – gelten als arm. Sie haben kaum Zugang zu medizinischer Versorgung, gesunder Nahrung oder sauberem Trinkwasser. Die Weltgesundheitsorganisation schätzt, dass weltweit fast 1,5 Milliarden Menschen in den ärmsten Regionen an Armuts-assoziierten Krankheiten leiden. Zu ihnen gehören auch solche Erkrankungen, die hierzulande meist mit modernen Medikamenten heilbar oder zumindest behandelbar sind, wie Malaria, Tuberkulose oder AIDS. 
„Es besteht weltweit ein immenser Nachholbedarf bei der Entwicklung von neuen Antibiotika für die Therapie bakterieller Infektionen, vor allem bei gramnegativen Erregern. Der Suche nach neuen antibiotischen Medikamenten wird in der Industrie nicht mehr der gleiche hohe Stellenwert beigemessen wie noch vor 20 Jahren“, sagt Prof. Marc Stadler, Leiter der Abteilung „Mikrobielle Wirkstoffe“ am HZI. „Die Entwicklung von Wirkstoffen gegen Tuberkulose und andere bakterielle Krankheiten, die vor allem in den Tropen eine Rolle spielen, wurde sogar noch weniger vorangetrieben als die Entwicklung der Breitspektrum-Antibiotika oder von Wirkstoffen gegen multiresistente Krankenhauskeime. Sehr viele Stämme von Mycobacterium tuberculosis sind daher gegen den Standard-Wirkstoff Rifampicin resistent oder tragen sogar multiple Resistenzgene.“
Für die Behandlung von parasitären Erkrankungen wie Malaria stehen heute schon sehr gute Wirkstoffe zur Verfügung, wie beispielsweise Derivate des pflanzlichen Naturstoffs Artemisinin. Allerdings sind die Entwicklung solcher Stoffe und die Versorgung der betroffenen Bevölkerungsgruppen ein zeitraubender und nicht einfach zu bewerkstelligender Prozess. Bei Artemisinin dauerte es allein mehrere Jahrzehnte, den Wirkstoff zu optimieren und ihn in größeren Mengen produzieren zu können. „Heute sind sehr große Anstrengungen nötig, damit Mittel gegen die in zehn bis 20 Jahren auftretenden Malaria-Erreger zur Verfügung stehen“, sagt Stadler. 
Mit der Förderung von BMBF und DZIF erweitern Stadler und sein Team eine hochmoderne Produktionsplattform am HZI für mikrobielle Wirkstoffkandidaten. „Durch internationale Kooperationsprojekte haben wir Zugang zu vielen mikrobiellen und pilzlichen Naturstoffen. Dabei reicht es jedoch nicht aus, potenzielle Wirkstoffkandidaten zu identifizieren“, sagt Stadler. „Man braucht die Wirkstoffe auch in ausreichender Menge und Qualität. Dazu müssen wir sie biotechnologisch oder chemisch aufarbeiten und in Multi-Gramm-Mengen bereitstellen – für die präklinische Entwicklung ist fast ein Pfund erforderlich.“ Nur dann lassen sich auch die nachfolgenden Schritte auf dem Weg zur Medikamentenentwicklung durchführen. Damit das zukünftig gelingt, werden die Fördergelder überwiegend in neue Bioreaktoren – Geräte, mit denen potenzielle Wirkstoffe isoliert werden können – investiert.
Die neuen Bioreaktoren erlauben es den Wissenschaftlern, neben neuen Wirkstoffkandidaten auch bereits bekannte in größeren Mengen zu isolieren und weiterzuentwickeln. „Der Wirkstoff Chlorotonil beispielsweise hat in einem vorherigen Projekt im Tierversuch bei oraler Gabe eine Wirkung gegen Malaria gezeigt. Dank der neuen Fermenter können wir an diese Ergebnisse nun gezielt anknüpfen und die Menge des Wirkstoffes erhöhen“, sagt Stadler. „Wir haben bereits ein Verfahren entwickelt, um die Stoffe im Multi-Gramm-Maßstab zu produzieren, welches nur noch auf einen größeren Produktionsprozess übertragen werden muss. Das Projekt läuft schon seit Januar 2016 sehr erfolgreich in Kooperation mit der Universität Tübingen im Rahmen des Deutschen Zentrums für Infektionsforschung.“
Sowohl bei der Suche nach neuen Kandidaten als auch bei der Aufarbeitung und Weiterentwicklung bis hin zur medizinischen Anwendung setzt Stadler auf ein weltweites Netzwerk: „Wir verfügen über sehr gute Kontakte und Kooperationen auf der ganzen Welt. Viele junge internationale Wissenschaftler forschen am HZI an den Wirkstoffen aus ihren eigenen Heimatländern. Sie erhalten bei uns gleichzeitig eine hervorragende Ausbildung und können zukünftig bei der Suche nach neuen Antibiotika aus den biologischen Quellen ihrer Heimat mithelfen. In den vergangenen Jahren haben wir beispielsweise in Zusammenarbeit mit Forschern in Kenia und Thailand mehr als 50 neue Wirkstoffe gefunden.“
Das HZI ist Mitglied im Deutschen Zentrum für Infektionsforschung (DZIF). Rund 500 Wissenschaftler und Ärzte in insgesamt 35 Forschungseinrichtungen arbeiten im DZIF gemeinsam gegen die weltweite Bedrohung durch Infektionskrankheiten. www.dzif.de 


Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de

Wirbelschleppen umfliegen: Neues System im Flugversuch erprobt



Forschungsflugzeug A320 ATRA
Quelle: DLR (CC-BY 3.0)


Wenn Flugzeuge fliegen, entstehen hinter ihnen von den Tragflügelspitzen ausgehende starke Wirbel, sogenannte Wirbelschleppen. Diese können sicherheitsrelevante Auswirkungen auf den nachfolgenden Flugverkehr haben. Das Deutsche Zentrum für Luft- und Raumfahrt (DLR) hat nun in Flugversuchen die Weiterentwicklung eines Wirbelschleppenausweichsystems erprobt. Das System kann die potentiell gefährlichen Wirbelschleppen allein aus Wetterinformationen und den Navigationsdaten des vorausfliegenden Flugzeugs vorhersagen, mögliche Konflikte ermitteln und dazu Ausweichmanöver vorschlagen.

Darstellung unsichtbarer Wirbel auf dem Display

Bei insgesamt fünf Versuchsflügen im November und Dezember 2016 war das DLR-Forschungsflugzeug A320 ATRA (Advanced Technology Research Aircraft) für den Praxistest des neuen Ausweichsystems in der Luft. "Zunächst haben wir mit Hilfe des gleichzeitig fliegenden DLR-Versuchsflugzeugs Falcon erprobt, wie präzise die vorgeschlagenen Ausweichmanöver dessen Wirbelschleppen umgehen", erklärt der Projektleiter Tobias Bauer vom DLR-Institut für Flugsystemtechnik. "Dafür haben wir von der Falcon genaue Informationen über Position, Geschwindigkeit sowie meteorologische Parameter empfangen, aus denen der Computer berechnet, wie sich die Wirbelschleppen im Luftraum bewegen." Als Schnittstelle zum Piloten dient ein Display, das die Position der Wirbelschleppe anzeigt und eine alternative Flugbahn mit möglichst geringer Bahnabweichung vorschlägt.

Testfall Linienflug

Eine Software zur Wirbelprognose, entwickelt am DLR-Institut für Physik der Atmosphäre, berechnet unter Berücksichtigung des Winds, der Temperaturverteilung und der Turbulenz, wie sich die Wirbelschleppen hinter einem Flugzeug verhalten. Je weniger lokale Wetterdaten dafür bereitstehen, desto schwieriger wird die Berechnung. "Bei vier von fünf Versuchsflügen haben wir direkt die Wirbelschleppen von Flugzeugen im Linienverkehr angesteuert", erzählt Bauer. "Diese senden heute erst einen Teil der benötigten Daten an umgebende Flugzeuge, so dass wir weitreichende Annahmen für die Vorhersage der Wirbelschleppen treffen mussten." Die gesammelten Daten aus dem operationellen Linienverkehr bilden daher eine wertvolle Grundlage, um das System weiter zu präzisieren, nach dem die Tests mit der Falcon bereits gezeigt haben, dass der gewählte Ansatz prinzipiell gute Wirbelprognosen liefert und das Situationsbewusstsein der Piloten schärft.

Exakte Koordination

"Die Testflüge erforderten eine exakte Koordination mit dem jeweils vorausfliegenden Flugzeug", sagt DLR-Testpilot Jens Heider von der DLR-Forschungsflugabteilung. "Mit der Falcon war das eingespielt, aber bei den kurzfristig ausgewählten Linienflugzeugen waren wir auf die Kooperation mit den Piloten verschiedenster Fluggesellschaften sowie den Fluglotsen angewiesen, die sehr gut funktionierte." Geflogen wurden die Ausweichmanöver im Luftraum über Nordostdeutschland. Die Forschungsflugzeuge starteten und landeten am DLR-Standort Braunschweig.

Aufrollen an den Flügelspitzen

Wirbelschleppen, die auch Wirbelzöpfe oder Randwirbel genannt werden, sind gegenläufig drehende Luftwirbel hinter fliegenden Flugzeugen. Ihre Intensität ist von Größe und Gewicht eines Flugzeugs abhängig. Besonders kräftig fallen daher die Wirbelschleppen der Großflugzeuge wie etwa des Airbus A380 oder der Boeing 747 aus. Hinter diesen Giganten der Lüfte müssen kleinere Maschinen einen erweiterten Sicherheitsabstand von bis zu fünfzehn Kilometern einhalten. Die Lebensdauer von Wirbelschleppen wird von Windverhältnissen, Turbulenz und Temperaturschichtung in der Atmosphäre beeinflusst. In der Regel sinken die Wirbel langsam ab, bevor sie sich auflösen. Wirbelschleppen rühren von der Aerodynamik der Tragflächenspitzen her. Dort treffen der Unterdruck der Tragflächenoberseite und der Überdruck der Tragflächenunterseite zusammen, was zu einem Aufrollen der Wirbel führt.

Bordgestütztes Warn- und Ausweichsystem für Wirbelschleppen

In verschiedenen Projekten, aktuell dem DLR Projekt Land-Based and Onboard Wake Systems (L-bows), beschäftigen sich DLR-Wissenschaftler seit 2012 mit den Basisfunktionalitäten des DLR-Warn- und Ausweichsystems für Wirbelschleppen, genannt WEAA (Wake Encounter Avoidance & Advisory System). Unter der Leitung des DLR-Instituts für Flugsystemtechnik wird schrittweise eine Technologie entwickelt, die Wirbelschleppen entlang der Flugbahn vorhersagt, in ihrer Wirkung einschätzt, passende Ausweichmanöver vorschlägt und diese bei Bedarf automatisch durchführt. Das DLR-Institut für Physik der Atmosphäre hat die Software zur Zusammenführung der Wetterdaten aus verschiedenen Quellen und zur Wirbelschleppenvorhersage beigesteuert; ein Teil der Arbeiten wurde im Auftrag von Airbus durchgeführt. In einem Anschlussprojekt soll die Praxistauglichkeit der einzelnen Module vorangetrieben und die Technologieerprobung unter Einsatzbedingungen weiter abgerundet werden.


Kontakte:

Falk Dambowsky  
Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt (DLR) Kommunikation, Redaktion Luftfahrt
Tel.: +49 2203 601-3959

Tobias Bauer  
Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt (DLR) Institut für Flugsystemtechnik
Tel.: +49 53 12953-258

Jens Heider  
Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt (DLR) Flugexperimente
Tel.: +49 53 12952-402




Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de

Stroke: brain cells potentiate harmful electrical discharges

Study suggests astrocytes may be targets for treatment

Bonn (Germany), December 20th, 2016. In the aftermath of stroke, brain damage is exacerbated by electrical discharges. Researchers at the German Center for Neurodegenerative Diseases (DZNE) have investigated the mechanisms of these “spreading depolarizations” in mice, and found that brain cells termed astrocytes potentiate the fatal discharges. The study highlights potential counter-measures: a signaling pathway that acts upon the calcium concentration in astrocytes may be a potential starting point for treating stroke in humans. Dr. Cordula Rakers and Prof. Gabor Petzold report on these findings in the “Journal of Clinical Investigation”.
In their scientific study, DZNE researchers have found that certain brain cells interact in a detrimental way during stroke. Harmful electrical discharges are thereby amplified. This microscopic image shows brain cells (blue and green) of a mouse. Blood vessels are colored in red. Source: DZNE/Cordula Rakers
Click on the magnifying glass for a large image.
The brain depends on a constant supply of oxygen. This is why a stroke can have fatal consequences. Whether caused by cerebral hemorrhage or a blocked artery, the oxygen deficit triggers a rapid loss of nerve cells. Stroke is, therefore, one of the most common causes of death, and even if the patient survives, paralysis, speech difficulties or other disabilities may remain depending on which part of the brain was injured.
The damaged area can even expand to some extent. This is due to “spreading depolarizations”, which can occur minutes after a stroke and may recur over the following days. They start at the infarct core and engulf the surrounding tissue like an avalanche. These electrical discharges put the cells under severe stress. “The spreading depolarizations radiate into the healthy tissue. Each wave can increase the volume of the brain affected by stroke,” says Petzold. “Incidentally, these depolarizations do not occur only in stroke but also in other severe brain injuries. A therapy might therefore be relevant for many neurological diseases.”
Favourable opportunities for treatment might arise from the fact that the discharges spread over several days. Petzold notes: “Each wave is potentially harmful. However, the damage occurs gradually as there is a cumulative effect. Treatment could therefore have a positive impact, even if it is given days after the stroke. The time window for treating spreading depolarizations might therefore be larger than in established therapies against stroke.”

Harmful interaction between nerve cells and astrocytes

DZNE researchers have now discovered how various events and cell types interact during spreading depolarizations, thereby intensifying the discharge. Cells known as astrocytes play a key role. These cells form a dense network with the brain’s nerve cells and are involved in various metabolic processes.
“When nerve cells depolarize, they release large quantities of the neurotransmitter glutamate. Glutamate then diffuses to other cells, in particular to neighboring astrocytes,” explains Petzold. “This was known before. However, we have now been able to show what follows this event. The glutamate causes calcium levels in the astrocytes to soar. As a result, the astrocytes release glutamate as well. This in turn can act on nerve cells. A vicious circle emerges that potentiates the spreading depolarizations. This process is amplified by the astrocytes.”
The neuroscientists were also able to show that certain drugs can interrupt this chain of events. Ultimately, these drugs reduce the abnormally elevated calcium levels in astrocytes. “At present, there is no established treatment that directly affects spreading depolarizations. Our results show that it is possible to reduce the frequency and severity of these discharges by modulating the astrocytes’ calcium metabolism. In theory, this could also be possible in humans. This could lead to a new approach to treating stroke,” says Petzold.
Original publicationAstrocyte calcium mediates peri-infarct depolarizations in a rodent stroke model.
Cordula Rakers and Gabor C. Petzold.
Journal of Clinical Investigation. DOI: dx.doi.org/10.1172/JCI89354
ContactDr. Marcus Neitzert
DZNE, Communications
+49 (0) 228 / 43302-267marcus.neitzert(at)dzne.de
Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de

Schlaganfall: Hirnzellen verstärken schädliche Entladungen

Studie: Astrozyten bieten möglicherweise Ansatzpunkte für die Therapie

Bonn, 20. Dezember 2016. Bei einem Schlaganfall kann der geschädigte Hirnbereich infolge elektrischer Entladungen immer weiter anwachsen. Bonner Forscher des DZNE haben die Mechanismen solcher „Depolarisationswellen“ an Mäusen untersucht und herausgefunden, dass bestimmte Hirnzellen – sogenannte Astrozyten – die fatalen Entladungen potenzieren. Die Studienergebnisse deuten zugleich auf etwaige Gegenmaßnahmen hin: Mögliche Ansatzpunkte für die Schlaganfall-Therapie beim Menschen bietet demnach ein Signalweg, der die Kalzium-Konzentration im Inneren der Astrozyten beeinflusst. Dr. Cordula Rakers und Prof. Gabor Petzold berichten darüber im „Journal of Clinical Investigation“. 
DZNE-Forscher haben durch Laboruntersuchungen herausgefunden, dass bei einem Schlaganfall bestimmte Hirnzellen in fataler Weise zusammenspielen. Schädliche elektrische Entladungen werden dadurch verstärkt. Diese mikroskopische Aufnahme zeigt Hirnzellen (blau und grün) einer Maus. Blutgefäße sind rot gefärbt. Quelle: DZNE/Cordula Rakers
Zum Vergrößern bitte auf die Lupe klicken.
Das Gehirn ist auf eine ständige Versorgung mit Sauerstoff angewiesen. Deshalb kann ein Schlaganfall - auch „Hirninfarkt“ genannt - schlimme Folgen haben. Unabhängig davon, ob durch eine Hirnblutung oder eine verstopfte Arterie ausgelöst: Sauerstoffmangel rafft Nervenzellen im Eiltempo dahin. Der Schlaganfall zählt daher zu den häufigsten Todesursachen und falls die Betroffenen überleben, können Lähmungen, Sprachschwierigkeiten oder andere Behinderungen zurückbleiben - je nachdem, welche Hirnbereiche verletzt wurden.
Fatalerweise kann sich die Schadenszone - in gewissem Umfang - immer weiter ausdehnen. Ursache dafür sind sogenannte Depolarisationswellen, die bereits Minuten nach einem Infarkt auftreten können - und in den Tagen danach immer wieder. Sie starten im Kerngebiet des Infarkts und überrollen das umliegende Gewebe wie eine Lawine. Diese elektrischen Entladungen setzen die Zellen unter lebensbedrohlichen Stress. „Die Depolarisationswellen wandern bis in das gesunde Gewebe hinein. Mit jeder Welle kann sich das Infarktvolumen mehr und mehr vergrößern“, sagt Petzold. „Solche Entladungen treten im Übrigen nicht nur bei Schlaganfällen auf, sondern auch bei anderen schweren Hirnverletzungen. Insofern wäre eine Therapie für viele Erkrankungen von Bedeutung.“
Der Therapie bieten sich möglicherweise günstige Chancen, weil sich die Entladungen über mehrere Tage verteilen. Petzold: „Jede Welle ist potentiell gefährlich. Allerdings entstehen die Schäden erst nach und nach. Hier gibt es einen kumulativen Effekt. Eine Behandlung könnte daher positive Wirkung haben, auch wenn sie erst Tage nach dem Schlaganfall erfolgt. Das Zeitfenster zur Behandlung der Depolarisationswellen ist also möglicherweise größer, als bei den etablierten Therapien gegen Schlaganfall.“ 

Unheilvolle Wechselwirkung von Nervenzellen und Astrozyten

Die DZNE-Forscher fanden nun heraus, wie bei einer Depolarisationswelle verschiedene Geschehnisse und Zelltypen zusammenspielen und die Entladung verstärken. Eine entscheidende Rolle spielen dabei sogenannte Astrozyten. Diese Zellen sind gemeinsam mit den Nervenzellen des Gehirns zu einem Netzwerk verflochten und an diversen Stoffwechselprozessen beteiligt.
„Wenn die Nervenzellen depolarisieren, setzen sie große Mengen des Botenstoffs Glutamat frei. Das Glutamat diffundiert dann zu anderen Zellen, insbesondere zu benachbarten Astrozyten“, erläutert Petzold. „Das wusste man schon. Doch wir konnten nun zeigen, was im Anschluss passiert: Das Glutamat lässt die Konzentration an Kalzium innerhalb der Astrozyten in die Höhe schnellen. Infolgedessen setzen die Astrozyten ebenfalls Glutamat frei. Das kann dann wiederum auf Nervenzellen einwirken. So kommt ein Teufelskreis in Gang, der die Depolarisationswelle potenziert. Dabei wirken die Astrozyten als Verstärker.“
Die Neurowissenschaftler konnten allerdings auch nachweisen, dass Pharmaka diese Ereigniskette unterbrechen und den abnorm erhöhten Kalzium-Spiegel innerhalb der Astrozyten reduzieren können. „Bisher gibt es keine etablierte Therapie, die gezielt auf die Depolarisationswellen einwirkt. Unsere Ergebnisse zeigen, dass es möglich ist, die Häufigkeit und Schwere dieser Entladungen abzumildern, wenn man in den Kalzium-Stoffwechsel der Astrozyten eingreift. Prinzipiell könnte dies auch beim Menschen möglich sein. Das wäre ein neuartiger Ansatz für die Behandlung des Schlaganfalls“, so Petzold.
OriginalveröffentlichungAstrocyte calcium mediates peri-infarct depolarizations in a rodent stroke model.
Cordula Rakers and Gabor C. Petzold.
Journal of Clinical Investigation. DOI: dx.doi.org/10.1172/JCI89354
KontaktDr. Marcus Neitzert
DZNE, Wissenschaftsredakteur
+49 (0) 228 / 43302-267
marcus.neitzert(at)dzne.de 


Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de

Dienstag, 13. Dezember 2016

Ehre, wem Ehre gebührt: FH Aachen feiert mit ihren besten Studierenden


Foto: FH Aachen / Heike Lachmann


Tosender Applaus war ihnen gewiss - 101 Absolventinnen und Absolventen der FH Aachen sind am Freitag mit der Ehrenplakette der Hochschule ausgezeichnet worden. Ihre Eltern und Freunde sowie die betreuenden Lehrkräfte kamen in den Krönungssaal des Aachener Rathauses, um gemeinsam mit den erfolgreichen Studierenden zu feiern. Wir gratulieren herzlich!


„Dieser Applaus ist ein Zeichen der Wertschätzung“, sagte der Rektor der FH Aachen, Prof. Dr. Marcus Baumann, zu den Ausgezeichneten, „Ehre, wem Ehre gebührt“. Er appellierte an die jungen Frauen und Männer, sich ihrer gesellschaftlichen Verantwortung bewusst und dieser gerecht zu werden. Es gelte, neue Lösungen zu finden, Visionen zu entwickeln und dabei gerecht und aufrichtig zu handeln. Prof. Baumann sprach sich dafür aus, den Begriff der Elite neu zu denken; Elite sei ohne Geist und Verstand nicht denkbar. „Sie gehören zur Elite, Sie sind exzellent“, rief der Rektor den Geehrten zu, und verwies darauf, dass die Macht des Verstands den Weg zur Freiheit ebne, da sie die Menschen in die Lage versetze, Affekte zu beherrschen.

Erstmals zeichnet die FH Aachen in diesem Jahr mehr als 100 Absolventinnen und Absolventen mit einer Ehrenplakette für ihre herausragenden Leistungen im Studium aus. Nominiert wurden die Studierenden von den zehn Fachbereichen der Hochschule, sie erhielten Plakette und Urkunde aus den Händen des Rektors sowie ihres jeweiligen Dekans. Im abgelaufenen Studienjahr haben 1732 junge Frauen und Männer einen Abschluss an der FH Aachen gemacht.

Im Rahmen der Feier wurden auch zwei besondere Ehrungen vergeben. Georg Wählisch erhielt den Lehrpreis - erstmals bekommt ein Fachlehrer diese Auszeichnung, die großes Engagement für die Studierenden würdigt. Der Preisträger ist Leiter des CAD-Labors des Fachbereichs Energietechnik am Campus Jülich, er lehrt in den Bereichen IT/EDV, Technisches Zeichnen, CAD und Darstellende Geometrie. Außerdem ist er stellvertretender Direktor des Solar-Instituts Jülich der FH Aachen. In der Würdigung heißt es, Georg Wählisch habe sich beispielgebend durch Einsatz und Weiterentwicklung innovativer Lehr- und Lernformen zu Gunsten der Studierenden ausgezeichnet.


Den DAAD-Preis für herausragende Leistungen ausländischer Studierender erhält Arif Izzudin, der im sechsten Semester Mechanical Engineering studiert. Geehrt wird er für seinen Beitrag zur Betreuung ausländischer Studierender, etwa im Mentoringprogramm und bei den Einführungswochen.  


Arnd Gottschalk M.A.
Stabsstelle für Presse-, Öffentlichkeitsarbeit und Marketing

FH Aachen
University of Applied Sciences
Bayernallee 11
52066 Aachen | Germany
T +49. 241. 6009 51083



Presse Hochbegabung by Lilli Cremer-Altgeld. News aus aller Welt: Menschen in Gesellschaft, Medizin, Technik, Wissenschaft, Forschung und Hochschulen. Hochbegabte@t-online.de